Cultures de tomates chez un passionné !

Thierry, passionné de tomates habitant le Bassin d’Arcachon, nous invite dans son potager pour y partager son mode de culture de la tomate.

Un exemple à suivre !

Bonne lecture,

Gilles

 

Bonjour Gilles,

C’est avec grand intérêt que j’ai lu votre blog « le jardinier bio ».

À ce propos, j’ai utilisé un de vos conseils, à savoir disposer les feuilles d’orties 1 mois avant dans les trous de plantations et non pas au moment de la plantation.

Des variétés anciennes

Pour ma part, comme le disent les Québécois, je suis tombé en amour des variétés anciennes de tomates. Cette année, mes semis comporteront 77 variétés principalement axées vers l’Espagne et les Amériques.

Des cultures naturelles

Je n’utilise que des principes naturels pour la culture. Dès janvier, j’apporte un complément à ma terre sableuse par un amendement de fumier d’âne (j’évite celui des chevaux en raison des antibiotiques) auquel j’ajoute de la cendre de bois (1 poignée au M2) et un tapis de feuilles de fougères riches en azote.

Les Semis chez un passionné de tomates

Cette année, je vais commencer une première fournée de semis en pépinière, en lune ascendante jour fruit à savoir le 16 février.

Tomates5Pour cela, je vais utiliser de petits godets à semis individuels (taille d’un dé à coudre) en plastique et non pas en tourbe afin de limiter l’assèchement du terreau. Au fond de chaque godet, je place deux à trois billes d’argile puis je remplis le godet avec un mélange de terreau à semis, de coquilles d’œufs broyées et une pincée de cendre de bois (afin d’éviter la fonte des semis – Contrairement à vous, à ce jour, je n’ai jamais utilisé de décoction de prêle, mais peut-être devrais-je essayer).

Je dépose deux graines par godet espacées de deux centimètres. Ensuite, je mouille la terre au pulvérisateur avec de l’eau de pluie tiède. Les godets seront disposés dans des caissettes, lesquelles seront placées à l’intérieur devant les baies vitrées pour la levée.

La Plantation

Tomates1Lors de la plantation, je faisais un mélange de feuilles d’orties et de pissenlits. Cette année, ce sera sur vos conseils un mois avant.

Au moment de la plantation, je dépose une tuile contre le tuteur afin de capter la chaleur et la restituer la nuit.

L’arrosage

De la plantation aux premières fleurs, j’arrose une fois par semaine avec un purin d’orties et de pissenlits puis des fleurs aux fruits avec un purin de consoude.

Très peu d’eau lors de la culture, en moyenne trois litres par semaine.

Des Protections Naturelles chez ce passionné de tomates

Tomates4Je n’utilise jamais d’engrais chimique, ne pratique pas la taille avant mi-août pour éviter les maladies.

Deux découvertes suites aux derniers étés : en 2012, une avalanche de grêle avait détruit toutes les feuilles de mes plants de tomates et aubergines. J’ai constitué des chapeaux de feuilles de fougères apposés sur les tuteurs ; pas de tomates brûlées par le soleil.

Tous les ans, je fais un paillage dans les allées avec un tapis de fougères ; ainsi pas de limaces dans mes aromates, fleurs et laitues + apport d’engrais naturel lors de la décomposition.

Enfin, je traite préventivement au printemps avec une décoction d’ail et de feuilles de laurier sauce. À ce jour, je n’ai jamais perdu de tomates malgré des étés pluvieux.

 

Amitiés et au plaisir de prendre de précieux conseils sur ton blog de jardinier.

Thierry

 

Vous êtes, vous aussi, passionné de tomates ? Alors à vos claviers !

Note de Gilles : en complément de cet article, pour mettre toutes les chances de votre côté pour la réussite de vos cultures de tomates, je vous recommande vivement la lecture de la « méthode anti-mildiou » présentée par Nicolas Larzillière.

 

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