Pour ceux et celles qui l’ignorent encore, je rappelle que, pour des raisons physiques (déchirure des tendons à l’épaule) j’ai dû arrêter mes activités de maraîchage.
J’aime beaucoup mes nouvelles activités de conseiller et d’auteur sur Internet…
Mais j’ai aussi besoin de me dépenser physiquement à l’extérieur.
Et je me vois mal continuer ce blog sans moi-même jardiner…
Bref, le jardinage est pour moi vital !
J’ai donc décidé de mettre en place un nouveau potager à vocation familiale.
Et ce, sans aucune mécanisation, mais en limitant le travail physique.
Mise en place du nouveau potager
Je vous propose donc de voir rapidement comment j’ai procédé pour créer ce potager à partir d’une parcelle laissée au repos depuis 3 ans.
- Après fauchage, une partie de la parcelle a été bâchée à l’automne.
- Au mois de mars, je commence à travailler le sol à la Grelinette (même pas mal à l’épaule alors que quelques petits trous creusés à la bêche m’ont bien fait souffrir…). Il reste encore un peu de résidus de végétation sous la bâche. Mais ça va : le travail se fait relativement facilement.
J’épands du compost sur une première bande de culture destinée à accueillir des pommes de terre nouvelles Belle de Fontenay.
- Mise en place de petits châssis « provisoires » pour accueillir les premiers plants. Je dois démonter mon tunnel pépinière pour le mettre en place sur cette nouvelle parcelle…
- Je continue le travail du sol, mais cette fois-ci à la Campagnole…
Les premières cultures sont mises en place : oignons et échalotes (bulbilles), ail, pommes de terre nouvelles, carottes, radis, petits pois… c’est parti !
Voici encore quelques photos des cultures d’ores et déjà en place :
Objectifs culturaux de ce nouveau potager
Pour ce nouveau potager, j’ai défini les objectifs suivants :
- Couverture permanente du sol par des apports réguliers de matières organiques diversifiées (compost, BRF, foin, herbes coupées, paille…). Vous remarquerez que rien n’est encore paillé – Explications très bientôt… ;
- Constitution progressive de quelques buttes-lasagnes pour accueillir les cultures les plus gourmandes ;
- Espèces mélangées sur les bandes avec un double objectif : une meilleure couverture du sol et une protection naturelles contre les ravageurs et les maladies ;
- Plantations éparses de plantes aromatiques et médicinales et de plantes utiles au potager ;
- Plantations d’arbres (j’ai déjà planté 5 pêchers issus de semis cet hiver) et d’arbustes fruitiers ;
Ajoutons que du fait d’une surface « prête » encore réduite au mois d’avril, j’ai également décidé de serrer un peu plus les cultures sur la même planche. Cela participera également à mon objectif de couverture du sol.
Par exemple, pour les carottes, que je ne souhaite pas pailler par crainte des ravages de rongeurs, outre 2 doubles lignes de carottes, la première planche (de 1 m de large) ensemencée fin mars comprend également 2 lignes de radis et 3 lignes d’oignons… Soit 9 lignes sur la même planche, autant dire que c’est du serré !
Un jardin expérimental
Je vais aussi désormais pouvoir expérimenter plus facilement.
Fortement intéressé par les associations de cultures, et n’ayant pas toujours confirmé dans la pratique certaines règles établies, je compte bien en remettre en question…
Par exemple, l’association pois/oignons est présentée comme défavorable, mais je n’ai jamais constaté cela. Donc, cette année, j’ai intercalé une ligne de pois grimpant entre 2 lignes d’oignons rouges. À suivre…
D’autres expériences sont d’ores et déjà envisagées. Mais nous en reparlerons ultérieurement.
J’essayerais de publier régulièrement sur l’avancement et le suivi de ce potager naturel…