Sans doute avez-vous déjà entendu parler d’associations de plantes ?
Certaines plantes sont en effet bénéfiques pour d’autres…
On parle alors de bon voisinage, ou de compagnonnage.
L’association la plus courante dans un potager naturel (ou en permaculture si vous préférez) est sans doute carottes/poireau : l’odeur de la carotte repousse la mouche du poireau et l’odeur du poireau repousse la mouche de la carotte. A moins que cela ne trouble les odorats respectifs…
Qu’est-ce qu’une association bénéfique ?
En fait, scientifiquement parlant, on ne sait pas grand-chose de ces associations de plantes bénéfiques.
C’est donc parfois l’odeur qui joue un rôle.
Mais il semblerait également que très souvent, ce soient des substances sécrétées par les racines…
On peut toutefois estimer que les associations de plantes permettent :
- De protéger de certaines maladies ou d’agir comme répulsif ;
- De mieux occuper l’espace en profondeur (systèmes racinaires complémentaires), en hauteur ou en largeur. Attention toutefois au développement de certaines plantes…
- De mieux utiliser l’espace dans le temps, en faisant voisiner des espèces à cycle court avec des espèces à cycle long (par exemple les salades et les choux) ;
- De faire profiter certains légumes de l’azote atmosphérique capté naturellement par les légumineuses.
Vous pouvez associer les plantes en les alternant sur une ligne de culture, faire alterner des lignes de cultures de différents légumes, ou encore tout mélanger au maximum dans une optique de jardin en permaculture (ce n’est toutefois pas toujours facile à mettre en place, notamment pour les semis directs…).
Résumons les associations de plantes dans un tableau :
Les bonnes associations de plantes et celles à éviter
Voici un tableau des associations de légumes au potager :
tableau-associations
N’hésitez pas à intercaler, ici ou là, des fleurs et des plantes aromatiques au sein de vos parcelles potagères (évitez toutefois la sauge, nuisible à la croissance de nombreuses plantes).
Notes :
- Des associations de plantes bénéfiques dans certaines conditions (climat, sol…) peuvent être néfastes dans d’autres conditions.
- Oui, le voisinage des tomates peut-être bénéfique aux pommes de terre, mais pas l’inverse (ce n’est pas une erreur dans le tableau !).
Un seul conseil donc : expérimentez !
Planifier ses cultures en tenant compte des associations bénéfiques ou au contraire défavorables, n’est pas chose évidente… Mon ami Nicolas Larzillière a imaginé une méthode simple et logique pour vous aider à établir un plan de potager cohérent (à découvrir ici).
